Chemise d'Ambroise

Pour acheter la chemise d'Ambroise, c'est par ici

1. CRÉATION

Travailler le lin sans proposer de chemise ? C’est comme proposer une carte des desserts sans rien au chocolat ! Il était pour nous évident de proposer une chemise, la question des courtes ou longues manches ne s’est pas posée trop longtemps. Nous avons créé cette chemise avec Montse, que vous connaissez déjà de la première capsule. Nous avons beaucoup réfléchi à la longueur des courtes manches, le col, le nombre de boutons etc. 

Les boutons, c’était la guerre, oui oui la guerre des boutons. Nous avons d’abord été au Chien Vert près du canal. Là, c’est le paradis des boutons, il y en a de toutes sortes, de toutes tailles et de toutes les couleurs. Mais en petite quantité. Et de toute façon nous voulions trouver des boutons en seconde main. Mais en quantité importante c’est aussi compliqué. Donc, pour les premiers, nous avons trouvé un producteur bruxellois, c’est un peu la caverne d’Ali Baba de la couture. Saviez-vous que dans le compte Mille et Une Nuits, il y a aussi une formule magique pour refermer la caverne, c’est « Sésame, ferme-toi ! », tout simplement. Bref, il est possible que vos boutons ne soient pas les même que votre voisin mais une chose est sûre, ils ont tous été sélectionnés avec soin. 


2. TISSU


Le tissu d’une incroyable qualité vient de chez Libeco, une marque de linge de maison Belge. Si, contrairement à nous, quelque chose aime bien la pluie c’est bien le lin ! C’est grâce à cela qu’il pousse merveilleusement bien dans le nord de la France, aux Pays-Bas et en Belgique où 80% de la production mondiale s’y passe. Saviez-vous que la floraison d’une fleur de lin ne dure qu'une seule journée ? On en apprend des choses en lisant méson non ? Si vous voulez en savoir plus, je vous conseille d’aller jeter un oeil sur le site de Libeco. Nous avons été chercher les invendus de draps de lit et pour être totalement transparentes avec vous, nous avons également récupéré des chemins de table et des nappes en lin chez eux... Il y a donc un peu de la salle à manger dans la chambre de méson. De toute façon, on le sait nous, que vous grignotez dans votre lit. Donc ça rentre totalement dans le thème. Certains des invendus Libeco étaient stockés chez eux depuis presque 10 ans. Nous, on a décidé de leurs donner un nouveau but.  Puis être un vêtement, c'est quand même plus excitant qu'être un drap non ? On rencontre plus de monde, fin, de manière générale.  Alors, si on est un textile sociable, c'est plus cool.

 

3. PRODUCTION

La production, c’est Montse qui s’en charge. Montse nous l’avons rencontrée grâce au MAD Brussels et nous adorons travailler avec elle ! Pour réaliser cette chemise, Montse prend trois heures qui reprennent la découpe, la pose du thermocollant, l’assemblage, la pose des boutons, des étiquettes,... Les étiquettes de la chemise viennent des Pays Bas, ce sont celles que nous avions trouvées pour la première capsule mais nous sommes sur le coup pour trouver un fournisseur belge.

 

POUR RÉSUMER

Nous avons été chercher les invendus de linge de maison en lin à Meulebeke (d'ailleurs pour la petite histoire, un ami qui a accepté de nous accompagner pour porter les caisses, pensait que nous allions à Molenbeek, sauf que c'était un peu plus loin...). Ensuite nous avons stocké les caisses dans un endroit ultra secret à Ixelles. Nous avons fait notre choix pour ensuite apporter la matière première à Etterbeek, chez Monste. Les boutons viennent du centre de Bruxelles, juste à côté de l'endroit où nous les avons teint. Les étiquettes viennent de Heeze, au Pays-Bas. C'est 23 heures et 35 minutes à pied pour y aller, à défaut d'avoir de bonnes chaussures, nous avons demandé à la poste de s'en charger. Ensuite tout est mis en paquet dans notre atelier/ancienne chambre d'Annabelle à Schaerbeek.

Ecrire un commentaire

Tous les commentaires sont modérés avant d'être publiés