Les trois piliers de la méson
La méson comporte trois murs porteurs principaux :
1. UNE PRODUCTION 100% BELGE
On nous a beaucoup dit que faire notre production en Belgique nous ferait couler, que ce ne serait pas possible de garder la tête hors de l’eau économiquement parlant. Mais pour nous, c’est vraiment un des points les plus importants, une production locale. Pour deux raisons : la première est que cela engendre beaucoup d’aller-retours, valider les prototypes, suivre la production etc. et plus la distance est longue, plus l’empreinte carbone est élevée. La deuxième raison est purement relationnelle, il est indispensable pour nous d’entretenir de bonnes relations avec nos partenaires et d’engager une réelle collaboration.
Notre production est partagée entre Bruxelles et Malines. Pour nos matières premières, nous privilégions les tissus destinés à être jetées d’entreprises belges.
2. LA CIRCULARITÉ
Nous avons choisi de créer une marque d'upcycling car c’est le moyen le plus écologique de créer des vêtements et accessoires aujourd’hui. L'upcycling consiste à redonner de la valeur aux matériaux et objets destinés à être jetés et à les réintroduire dans la chaîne de consommation. L'upcycling est, selon nous, la solution afin de faire partie d’un secteur plus juste et en phase avec nos valeurs.
L’upcycling s'inscrit par définition dans le mouvement d’économie circulaire mais nous souhaitons aller encore plus loin. Nous avons pour objectif de garder toutes nos chutes de tissus afin de travailler avec des artisans et designers belges pour créer des objets de la maison, ainsi la boucle est réellement bouclée.
3. LA TRANSPARENCE
Grâce au QR code sur l’étiquette de nos produits, il est possible de retracer son histoire. Nous y partageons sa création, l’endroit d’où il vient, la personne derrière sa conception. Nous voulons être le plus transparentes possible et ceci compte aussi pour nos prix. Il est important pour nous de sensibiliser au juste prix, sans avoir le grand rôle de moralisatrices. Malheureusement, le système de consommation actuel nous a habitué à des prix dérisoires, ne respectant ni la nature, ni l'être humain.