Veste d'Aristide
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• CRÉATION
Cette veste a été imaginée par Philippine, nous voulions une veste unisexe et réversible. C’est un peu nos deux dadas car cela permet d’avoir envie de les garder plus longtemps dans sa garde-robe et de pouvoir partager avec ses collocs, ses cousin.e.s, son conjoint... Elle nous a pas mal fait tourner la tête pour son côté réversible. Finalement, nous avons décidé que ce ne serait pas sa caractéristique principale. Au lieu d’une veste unisexe réversible, nous avons décidé de faire une veste qui peut se porter large ou cintrée, au dessus d’un t-shirt blanc, un pull en maille ou rien du tout.
• TISSU
Le tissu d’une incroyable qualité vient de chez Libeco, une marque de linge de maison belge. Si, contrairement à nous, quelque chose aime bien la pluie, c’est bien le lin ! C’est grâce à cela qu’il pousse merveilleusement bien dans le nord de la France, aux Pays-Bas et en Belgique où 80 % de la production mondiale s’y passe. Saviez-vous que la floraison d’une fleur de lin ne dure qu'une seule journée ? On en apprend des choses en lisant méson non ? Si vous voulez en savoir plus, je vous conseille d’aller jeter un œil sur le site de Libeco. Nous avons été chercher les invendus de draps de lit et pour être totalement transparentes avec vous, nous avons également récupéré des chemins de table et des nappes en lin chez eux... Cette veste est créée à partir des nappes Libeco. Certains de leurs invendus étaient stockés chez eux depuis presque 10 ans. Nous, on a décidé de leur donner un nouvel objectif. Puis, être un vêtement, c'est quand même plus excitant qu'être une nappe, non ? À moins d'inviter beaucoup beaucoup de monde à manger, on rencontre plus de gens en étant un vêtement.
• PRODUCTION
La production, c’est Montse qui s’en charge. Montse nous l’avons rencontrée grâce au MAD Brussels et nous adorons travailler avec elle. Pour réaliser le bermuda, Montse prend deux heures qui comprennent la découpe, l’assemblage, la doublure, la pose des étiquettes... Les étiquettes viennent des Pays Bas, ce sont celles que nous avions trouvées pour la première capsule mais nous sommes sur le coup pour trouver un fournisseur belge.
La doublure, c’est une histoire à part entière. En juillet 2021, un mois après notre lancement, Annabelle est allée, avec son grand-père, à la frontière visiter un vieil ami qui travaille dans une grande usine de teinture de textile pour ameublement. Des montagnes de rouleaux forment un paysage un peu surréaliste dans l’entrepôt. Des rouleaux qui sont là depuis des années qui présentent des défauts de teinture et ne sont plus intéressants. Nous évidemment, on a trouvé ça très intéressant. Nous avons sauvé un peu plus d’une tonne de textile abandonné et une petite partie est utilisée pour la doublure de votre veste. Voici une photo de quelques rouleaux de notre stock.
POUR RÉSUMER
Nous avons été chercher les invendus de linge de maison en lin à Meulebeke (d'ailleurs pour la petite histoire, un ami qui a accepté de nous accompagner pour porter les caisses, pensait que nous allions à Molenbeek, sauf que c'était un peu plus loin... il est arrivé en retard à son date, (désolé Romain). Ensuite nous avons stocké les caisses dans un endroit ultra secret à Ixelles. Nous avons fait notre choix pour ensuite apporter la matière première à Etterbeek, chez Montse. La tirette vient du centre de Bruxelles, dans un magasin qui est un peu le paradis pour nous car on y trouve de tout. Les étiquettes viennent de Heeze, au Pays-Bas. C'est 23 heures et 35 minutes à pied pour y aller, à défaut d'avoir de bonnes chaussures, nous avons demandé à la poste de s'en charger. Ensuite tout est mis en paquet dans notre atelier au Grand Hospice.